TRIANGLE. Florence Carbonne, Margareth Leveneur, Catherine Schwartz










Catherine Schwartz





Florence Carbonne




Margareth Leveneur


Catherine Schwartz, Margareth Leveneur (back)

Catherine Schwartz


Jean-Paul Berrenger





PARTY CONTREPARTIE . étudiants de l'Ecole Régionale des Beaux-Arts de Rouen et de l'Ecole Supérieure d'Art du Havre, 2009



Exposition du 16 avril au 9 mai 2009
du mercredi au samedi de 14h à 18h et sur RDV

Vernissage le mercredi 15 avril 2009 à 18h30










14/02/09 : HSH - NUAGE MAGIQUE



Samedi 14 février 2009, à partir de 16H.
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Dernier jour de l'exposition COLLECTIF 76 :
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Disparition en direct de l'espace du collectif HSH, avec un concert du groupe NUAGE MAGIQUE

COLLECTIF 76 . Collectif CROSS, Collectif OFF, Collectif VOSKHOD, Collectif HSH, Collectif DOP, Collectif D'EN FACE

ATTENTION horaires modifiés pour cette exposition : du mercredi au samedi, de 14h à 18h

Collectif HSH
Collectif HSH

Collectif OFF

Collectif OFF


Collectif D'EN FACE

Collectif D'EN FACE


Collectif CROSS

Collectif CROSS


Collectif DOP


Collectif VOSKHOD

TRAVELLING . Oeuvres de la collection du Fonds Régional d'Art Contemporain de Haute-Normandie




TRAVELLING. Douglas Gordon, Julien Audebert, Victor Burgin, Matthias Müller, Raphaël Maze, Karin Apollonia Müller, Paulette Phillips, Gary Hill, Salla Tykkä, David Claerbout, Pierre Huygue, Michel François







Paulette Phillips, Crosstalk, 2004





Matthias Müller, Home Stories






Julien Audebert



Douglas Gordon


Victor Burgin, The Bridge, 1984


Le cinéma n'est pas, pour l'art contemporain des vingt dernières années, un objet comme les autres. Alors que certains cinéastes entrent au musée et qu’à leur tour certains artistes emploient les moyens techniques et économiques du cinéma commercial, alors également que des plateformes comme Youtube regorgent de remakes et autres montages cinématographiques, l’exposition TRAVELLING propose d’observer ce que les œuvres plastiques elles-mêmes « entendent » par cinéma ou, plus exactement, de quoi est faite la part du cinéma dans ces oeuvres. Cet aspect moins connu des collections du FRAC Haute-Normandie - dont une toute nouvelle acquisition de Paulette Phillips encore jamais exposée – révèle une partie de ce qui amène les artistes à parler de cinéma, avec le cinéma, ou comme s'ils étaient entrés eux-mêmes, et nous avec eux, dans le cinéma.

Ces artistes diffèrent des autres spectateurs en ce qu'ils n'ont pas pu s'empêcher de faire quelque chose du cinéma. Celui-ci, de spectacle exceptionnel et sacré, est devenu, en une vingtaine d’années, et depuis la généralisation de la vidéo, une matière qu’il est possible de conserver et surtout de manipuler. Des portes inattendues se sont ouvertes, libérant des figures qui, peu ou prou, cherchaient à se concrétiser. La mythologie cinématographique (des « classics » hollywoodiens tels que le définit le marché du DVD aux grands succès qui pénètrent l’imaginaire collectif) est réinterprétée comme un corpus d'histoires communes, au creux desquels se lit le sens de ce qui est vécu esthétiquement ainsi que dans la vie, les amours et les guerres bien réelles. Aura des acteurs, rôles et figures, mais aussi des lieux fétichisés des tournages sont réinterprétés par des artistes hantés, comme nous tous, par des personnages et des histoires fascinantes qui semblent reliées entre eux par de complexes généalogies.

Les artistes s’approprient également la technique, l’écriture, voire le format cinématographique, et, ce faisant, leur impact considérable, sur le public. Ainsi filment-ils un espace comme s'ils refilmaient tous les films, construisent un décor comme s'il était destiné à quelque tournage secret, mettent au service d’un récit les qualités identifiables du suspense ou la force sentimentale des partitions musicales écrites pour les films... Mais le cinéma est aussi visité comme un autre monde, autonome et pénétrable, dans lequel les artistes, prétextant faire l’analyse des moyens de la représentation, semblent regretter de n'avoir jamais pu entrer. Suivant en cela bien des scénarios fantastiques (La Rose pourpre du Caire), ils ont tenté de lui donner un peu de forme, un peu de chair. Le regard que nous portons sur les films devient, grâce aux œuvres, un canal à double sens. Et si l’exploration de ce territoire en deux dimensions se fait par des moyens esthétiques, nous plaçant par exemple, littéralement, au cœur d’une action, c’est aussi notre statut et notre savoir de spectateur qui servent de pass, donnant accès, enfin, à un espace désiré et jusqu’alors essentiellement subi.

C.S.

MINUTE PAPILLON . Ecole Supérieure d'Art du Havre, Ecole Régionale des Beaux-Arts de Rouen, 2008
































Au sol : Sophie Bobelin, vidéo : Marina Polak

Jeanne Droller

de g. à d. : Olivier Vary, Mher Voskanian, Thimotée Schelstraete

de g. à d. : Morgane Fourey, Habib Fenni, MC Dutertre, Marguerite Lemonnier

Collectif DOP

Charles Vergnolle

Bérénice Mottelay

Où rien ne déborde…

On pourrait penser que ce titre fait grief. En fait non : une exposition d’étudiants où personne ne pense à être plus malin, autrement visible que les autres est assez remarquable, ou alors une nouvelle donne de l’extériorité étudiante (mais encore, plus simplement, mon baptême des expositions d’étudiants nouvelle génération..). Cela signale en tout cas une priorité, celle de faire bien son travail, déjà…

MINUTE PAPILLON* établi, sans contrôle excessif d’ensemble, une viabilité d’une grande facilité, entre propositions fortement hétérogènes. L’équilibre, la tenue, de cette exposition n’est pas dû à la qualité des pièces (qui est également assez régulière) mais à la qualité générale de chaque pièce qui m’a bien l’air d’être ce trait, ce caractère commun de pouvoir exister ensemble, d’entrer en cohérence, non pas de genre ou de style, mais de façon plus curieuse, de place, de place de l’autre.
Certains travaux prennent parfois trois fois plus d’espace que d’autres, et alors ? c’est la place de chacun, du besoin de chaque proposition qui ne connaît pas de prévision préalable.

L’unité de MINUTE PAPILLON, n’est donc définitivement pas celle du temps, mais celle d’un corps qui comprend sa différence.

Sébastien Montero



* Proposition qui se compose de 3 travaux de peinture, 2 projets photo (dont une sonore), 4 vidéos (dont 3 en programmation collective), 3 dispositifs vidéo, deux propositions de dessin, 4 « sculptures » (dont une suspendue et une lumineuse), 5 installations au sol, une au mur et une dernière comme reste d’une performance, un dispositif musical, une installation sonore et un personnage passe-muraille…